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Bientôt un OS suisse pour les montres connectées de Swatch ?

Swatch os suisse

Ne plus être dépendant des géants high-tech et développer une technologie maison. Telle est la nouvelle idée de Swatch Groupe. Pour cela, le géant de l'horlogerie s'est allié avec le le Centre suisse d'électronique et de microtechnique (CSEM) pour développer ce projet pharaonique d'OS suisse. Mais est-ce réellement possible ? On fait le point pour vous. 

Swatch os suisse

Doubler la durée de vie de l'OS

Le géant de l'horlogerie Swatch a peu à peu commencé à se lancer sur le marché des montres connectées. Mais, il se retrouve confronté à deux véritables problèmes. Tout d'abord, le manque d'autonomie des modèles déjà présents sur le marché. Surtout, la main-mise des entreprises américaines, et en tête en terme de logiciels. Pour résoudre cette problématique, l'entreprise helvète a donc décidé de lancer un OS suisse.

C'était un secret de polichinelle. Mais l'information a été confirmée ce lundi dans un . L'horloger va travailler avec le CSEM pour lancer un OS « swiss made ». « Le système sera opérationnel pour cinq à dix ans et ne nécessitera pas, comme c'est le cas aujourd'hui, une mise à jour chaque année », a dévoilé, dans la NZZ am Sonntag, Mario El-Khoury, le directeur du CSEM. Les premiers produits devraient voir le jour en 2018, l'entreprise commencera par des montres augmentées.

Parmi les pistes étudiées pour augmenter l'autonomie des montres connectées, cet OS suisse sera spécifiquement conçu pour ces terminaux et non pas adapté de la version smartphone. L'entreprise veut aussi s'appuyer sur le savoir-faire en terme de batteries de sa filiale Renata. L'objectif fixé est une autonomie d'un an.

Un OS suisse, un projet très (trop ?) ambitieux

Swatch os suisse nick hayek

Sur le papier, l'idée est belle. Récupérer le contrôle d'un OS, c'est aussi récupérer plus de liberté et d'autonomie pour la marque et les autres fabricants du pays. Cela fait sans aucun doute écho aux déclarations de Nick Hayek, le patron de Swatch en 2015. Alors qu'il critiquait le manque d'autonomie de l', il s'en était aussi pris à la politique des données. « En plus de ça, l'utilisateur perd immédiatement le contrôle des données. À titre personnel, je ne veux pas que ma tension ou que mon taux de glucose soit stocké dans le cloud ou dans un serveur de Silicon Valley ».

Mais cela pose aussi d'autres problèmes. Il faudra être à même de convaincre suffisamment de fabricants, de consommateurs mais aussi de développeurs qui feront vivre l'écosystème. « Un OS national en provenance de grands pays comme la Chine ou les États-Unis, c'est possible. Mais la Suisse, ou d'autres pays européens n'ont pas assez de puissance pour influencer la communauté technologique au niveau mondial » souligne Neil Mawston, directeur de la société de recherche Strategy Analytics. Bref, le chantier qui attend Swatch s'annonce long et compliqué

Le coup de cœur de Julie❤️

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Julie – Journaliste technplay.com

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