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Des objets connectés hackés aux ondes sonores

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Le piratage des objets connectés devient un sujet préoccupant tant les différents cas se multiplient. Une nouvelle polémique pourrait apparaître après la découverte de chercheurs du Michigan. Des ondes sonores peuvent perturber smartphones et objets connectés. Comment ça marche ? On vous explique. 

Les accéléromètres vulnérables aux ondes sonores

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Alors que les créateurs du sextoy connecté « We Vibe » viennent tout juste d'être condamnés pour des failles de sécurité, une nouvelle polémique apparaît déjà.

Des chercheurs de l'université du Michigan aux Etats-Unis ont découvert que les capteurs de nos smartphones, objets connectés et mêmes voitures autonomes sont sensibles aux ondes sonores. Comment ? Leur expérience révèle que les accéléromètres qu'ils contiennent ont une faille. Celle-ci pourrait même être utilisée pour installer un malware. 

Les accéléromètres sont des systèmes mécaniques. Ils fonctionnent avec un système de masse montée sur ressort qui sert à mesurer l'accélération linéaire d'un objet. Dans nos smartphones et objets connectés, la plupart des accéléromètres sont à 3 axes. Leurs informations sont recueillies et transmises à l'application ou à l'OS. C'est ce qui sait quand on veut tourner à droite ou à gauche par exemple.

Une technique inspirée de celle des chanteurs d'opéra

Pour les « pirater », il suffit de trouver la bonne fréquence de résonance. C'est la même chose que peut faire un chanteur d'opéra peut briser du verre en calant sa voix sur la bonne fréquence. 

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L'expérience a été menée sur 20 modèles fabriqués par cinq entreprises différentes. Grâce à cette technique, ils ont pu prendre le contrôle des appareils és. Plus inquiétant, l'expérience n'a pas nécessitée de lourds investissements. Les chercheurs ont pu le faire en modifiant un clip vidéo sur . Il a suffi d'y superposer un signal sonore. Diffusée sur une enceinte sonore à cinq dollars, cette vidéo a suffi à tromper un Galaxy S5. Les chercheurs ont aussi pu faire croire à un bracelet qu'une grande quantité de pas été faite. Et ce alors que le bracelet ne bougeait pas ! Si cela peut sembler anecdotique, c'est une problématique à long terme.  « Des milliers d'appareils ont déjà recours à ce type d'accéléromètres à microsystème électromécanique. Les appareils de demain auront largement recours à ce type de capteurs pour prendre des décisions » explique Kevin Fu, l'un des chercheurs de l'université du Michigan.

Le seul élément rassurant c'est finalement que l'expérience demande une grande proximité avec les objets que l'on veut pirater pour fonctionner. Mais cette nouvelle affaire n'est pas vraiment rassurante alors que les polémiques se multiplient sur la faiblesse des objets connectés face aux piratages. Même si aucun système informatique n'est infaillible, découvrez nos solutions pour augmenter la sécurité de vos objets connectés.

Pour lire les dernières informations concernant le piratage des objets connectés rendez-vous dans notre rubrique dédiée.

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