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Ce neurone artificiel pourrait remplacer une vraie cellule nerveuse

neurone artificiel sous forme de puce électronique

Constitué d'une minuscule puce électronique, ce neurone artificiel représente une solution alternative pour des maladies chroniques de la moelle épinière ou du cœur.

La micropuce serait quasiment identique aux cellules nerveuses du corps humain d'après les scientifiques qui l'ont conçue. Ne consommant que très peu d'énergie, le dispositif pourrait servir à la fabrication d'implants combattant, entre autres, la maladie d'Alzheimer. L'appareil a été présenté dans un article paru dans la revue Nature Communications.

Un neurone artificiel aussi complexe que dans la nature

Pour transmettre les informations du cerveau aux organes et vice-versa, les cellules nerveuses se servent d'impulsions électriques. Mais pour cela, elles doivent d'abord convertir les signaux mécaniques et physiques envoyés par le corps grâce à des canaux ioniques.

Ce processus complexe est longtemps resté un mystère, rendant impossible la conception d'un neurone artificiel. Plus maintenant. En effet, les chercheurs ont pu reproduire les propriétés de deux types de cellules : celles responsables de la mémoire et celles chargées de la respiration.

Comment ont-ils créé cette cellule nerveuse synthétique ?

Les scientifiques ont doté chaque puce de canaux ioniques synthétiques pouvant générer les signaux électriques nécessaires à la transmission d'informations. Pour les concevoir, ils ont comparé les signaux émis par leur invention avec ceux produits par les cellules nerveuses de rats. De la sorte, ils ont élaboré un modèle capable de recréer les impulsions enregistrées sur de vraies cellules.

Pour l'instant, la puce ne fonctionne que comme un seul neurone artificiel, malgré sa taille (relativement) imposante. De plus, elle ne peut pas encore communiquer avec d'autres cellules nerveuses. En effet, ces dernières utilisent un réseau étendu de ramifications appelées dendrites pour se passer les signaux.

Selon les chercheurs, leur dispositif nécessitera l'ajout d'une seconde unité électronique pour jouer le rôle de ces dendrites. Si l'on peut donc espérer un jour implanter ce genre de puce dans le corps d'un patient, il faudra encore trouver des solutions à ces problèmes.

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