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Coronavirus : Elon Musk offre son aide, mais force ses salariés à travailler en usine

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Face à la propagation du coronavirus, Elon Musk a caressé l'idée de fabriquer des respirateurs (particulièrement en manque dans certains hôpitaux) dans les usines .

Rappelant la débrouillardise de ces volontaires italiens, l'intention est louable, mais elle souligne aussi les contradictions du milliardaire. En effet, elle rappelle que les ouvriers de l'usine Tesla de Fremont (Californie) doivent encore se présenter au travail malgré les risques que cela implique pour leur santé.

Elon Musk discute du coronavirus sur Twitter

À un internaute lui demandant s'il était prêt à utiliser ses usines pour fabriquer des respirateurs, nécessaires pour traiter certains malades du Covid-19, Elon Musk a répondu oui, si on en avait besoin.

Fidèle à lui-même, l'homme d'affaires a ensuite buté en touche quand plusieurs personnes lui ont rappelé que les médecins italiens en ont cruellement besoin. Pour se défendre de son inaction, il a ainsi simplement tweeté qu'on ne monte pas une usine de respirateur en un jour. Alors, tout cela n'était-il que des mots en l'air ? Il faudra attendre pour avoir le cœur net.

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L'usine Tesla de Fremont ouverte envers et contre tout

En plus de prendre le coronavirus à la légère sur les réseaux sociaux, Elon Musk semble aussi très peu se préoccuper de la santé de ses employés sur le terrain. Ainsi, les ouvriers de l'usine Tesla de Fremont en Californie continuent toujours à tourner, les ouvriers étant obligés de s'y présenter chaque jour.

Or, les autorités de la région ont bien lancé un ordre à tous les habitants pour rester chez eux. Si sur Twitter Elon Musk avait préalablement précisé que chaque ouvrier pouvait rester chez lui s'il le voulait. Toutefois, il n'a pas précisé que chaque jour de confinement serait décompté des jours de congé payés de l'employé, rendant l'offre peu attractive.

Comprenant peut-être la gravité du coronavirus, l'entreprise d'Elon Musk a finalement promis de réduire le nombre d'employés mobilisés. Ainsi, ceux-ci passent de 10 000 à 2 500 personnes.

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