Dépister le sida et la syphilis avec son smartphone ?

Le sida bouleverse une vie. Pour permettre plus facilement de réaliser les tests, des chercheurs américains ont lancé un accessoire pour smartphone. Son but : détecter le sida et la syphilis.

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Une maladie aux dégâts trop nombreux

Le sida est probablement la maladie sexuellement (ou non) transmissible la plus connue. Ses dégâts annuels sont colossaux. De nombreuses associations luttent en proposant des dépistages gratuits, des actions de prévention mais aussi des accompagnements de malades.

En France, “30 000 personnes sont porteuses du virus et non dépistées” expliquait Jean-François Delfraissy, spécialiste du virus à l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS) pour France 24. Pour ne plus vivre en étant malade sans le savoir, des chercheurs ont créés un objet qui pourrait bien révolutionner la vie de nombreuses personnes.

Un simple accessoire pour smartphone

Certaines personnes ayant des rapports sexuels à risque ou certains toxicomanes n'osent pas aller se faire dépister. Des chercheurs américains de l'université Columbia de New York ont conçu un accessoire pour smartphone qui permet de dépister le sida et la syphilis en 15 minutes. Rapide, mais aussi abordable puisque l'appareil ne coûtera qu'une trentaine d'euros (34 dollars soit 30€).

“Combiner la technique des microfluides avec les récentes avancées dans l'électronique grand public peut rendre certains diagnostics de laboratoire accessibles à presque toutes les populations ayant accès aux smartphones”, explique Samuel Sia, professeur d'ingénierie biomédicale à l'Université Columbia à New York et principal auteur de cette invention.

Testé au Rwanda

Dans certaines zones du monde, recharger son téléphone portable est difficile en raison de l'énergie disponible. Pour ces endroits, les chercheurs ont essayé de diminuer la consommation d'énergie de l'appareil.

Le dispositif a été testé au Rwanda par des personnels de santé sur 96 femmes qui ont pu s'auto-tester après une formation de 30 minutes. Ces femmes étaient recrutées dans le cadre d'un programme de prévention de la transmission du sida de la mère à l'enfant,

Un gros progrès pour la lutte anti-sida, dans toutes les régions du monde.

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Source : lexpress.fr

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