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Le Dark Web est délaissé par les dealers pour WhatsApp et Telegram

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Acheter de la drogue sur le Dark Web ? C'est démodé. Désormais, les dealers communiquent avec leurs clients via les applications de messagerie WhatsApp et Telegram. C'est ce que révèle une étude menée par le site web britannique The Independant.

Au cours des dernières années, de nombreux marchés de la drogue du Dark Web ont été fermés par les autorités. La plus populaire de ces plateformes, Silk Road, a été démantelée en 2013. De même, en 2017, ses clones Alphabay et Hansa Market ont été contraints à mettre la clé sous la porte en 2017.

Suite à la disparition de ces plaques tournantes, les transactions sur le Dark Web ont diminué de 60%. Aujourd'hui, selon le cybercriminel Pavel Vrublevsky,  » il y a plus de policiers que de criminels sur le Dark Web « .

C'est la raison pour laquelle les dealers de drogues se tournent désormais vers les applications de messagerie chiffrées comme WhatsApp et Telegram, selon une étude publiée par le site web The Independant.

L'étude en question s'appuie sur les découvertes d'un chercheur spécialisé dans le Dark Web, qui tient à conserver l'anonymat. Selon ses dires, les dealers en ligne font maintenant de la publicité pour leurs chaînes Telegram illicites par le biais de graffitis près des stations de transports en commun et autres lieux publics populaires.

Le Dark Web serait désormais cerné par les autorités

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En outre, sur ces plateformes, les criminels utilisent désormais des chatbots pour communiquer avec leurs clients potentiels de manière automatisée. Ceci leur permet à la fois de répondre plus rapidement, et de limiter leur responsabilité.

Pour les dealers, l'avantage des applications de messagerie chiffrées est que les transactions y sont décentralisées et ont lieu de personne à personne. Même si la police ferme une chaîne Telegram, elle ne peut pas supprimer l'application pour autant. Les criminels peuvent donc reprendre leur activité aussitôt.

Face à ce phénomène de plus en plus préoccupant, le débat fait rage. Certains gouvernements et législateurs souhaitent que les développeurs d'applications comme WhatsApp et Telegram créent des portes dérobées pour permettre aux autorités de déchiffrer les messages.

Cependant, les défenseurs de la confidentialité s'y opposent fermement et estime que le chiffrement des messages est une liberté civile que l'on ne peut retirer aux citoyens. A leurs yeux, la vente de drogue sur ces applications est le prix à payer pour préserver la liberté qui nous est chère

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1 commentaires

Un commentaire

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  1. ” il y a plus de policiers que de criminels sur le Dark Web “

    « Le Dark Web serait désormais cerné par les autorités »

    Ha Ha Ha !!!

    Quelle pantalonade cet article !!

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