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Benoît Lecomte nagera à travers 500 km de détritus pour sauver la planète

Benoît lecomte va nager à travers ce type de déchets plastiques

Avec son expédition connectée, l'activiste français Benoît Lecomte va nager à travers le Vortex de déchets du Pacifique nord à partir du 8 juin.

Cette petite plongée sur près de 500 km lui permettra de collecter des donnée sur cet amas de plastique et aider les scientifique à le combattre.

Du plastique partout dans les océans

Le Vortex de déchets du Pacifique nord est une accumulation de plastique qui se flotte à la surface de l'océan entre Hawaii et la Californie. Il couvre plus de 1,6 million de km2, soit trois fois la superficie de la France.

Au total, il en existe cinq de ces vortex dans le monde : deux dans le Pacifique, deux autres dans l'Atlantique et un dernier dans l'océan Indien. Et ils ne disparaitront pas de si tôt puisque 1.15 million à 2.41 millions de tonnes de plastiques rejoignent les océans chaque année. Plus légers que l'eau, la moitié d'entre eux alimentent directement les vortex.

Une expédition pour étudier ces phénomènes

Avec cette expérience baptisée “Vortex Swim”, Benoît Lecomte veut sensibiliser le public à ce problème. Il veut également contribuer à l'étude de ces vortex. L'année dernière, il a tenté de nager de Tokyo à San Francisco. Une tentative infructueuse à cause des vents marins qui maltraitaient son bateau de soutien.

Mieux préparé, l'activiste sera toujours accompagné d'une équipe de scientifiques qui le suivront depuis un bateau. Chaque jour, ils feront des prélèvements pour détecter la présence de microfibres, invisibles à l'oeil nu, dans l'eau. Ils poseront également des traceurs sur les plus gros débris pour suivre leurs mouvements. L'expédition sera également une occasion d'étudier le comportement des animaux sauvages face à cette pollution.

 

Benoît Lecomte va utilser cette combinaison connectée pour nager dans le vortex de déchet plastique du pacifique nord

Benoît Lecomte, un activiste connecté

Tout au long de l'aventure, ses compagnons pourront surveiller le rythme cardiaque de Benoît Lecomte. Ils se serviront d'un électrocardiographe Holter waterproof (le plus petit qui soit réutilisable) placé sur sa combinaison. Sa combinaison incorporera également un collecteur de césium RadBand. Il filtre l'eau pour en recueillir le radium. Les scientifiques qui l'accompagnent conserveront ensuite ces échantillons pour les étudier une fois à terre. Des technologies beaucoup plus poussées que ce qu'on trouve habituellement sur des marins connectés.

Son petit bateau de soutien disposera également d'un GPS pour pouvoir être suivi en temps réel. L'équipe scientifique naviguera, elle, sur un second bateau. Elle enregistrera l'aventure avec des caméras de surveillance et des caméras 360°. Pour suivre la progression de l'expédition sur son site internet ou ses comptes Facebook, Instagram et Twitter.

Benoît Lecomte souligne bien que toute la pollution qui l'a poussé à faire cette expédition ne résulte pas d'une seule personne, mais de nous tous. Espérons que son geste changera les mentalités.

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