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Les objets connectés bientôt alimentés en électricité par la sueur

La sueur se révèle comme une alternative viable aux batteries pour alimenter les objets connectés, d'après des ingénieurs de l'Université de Glasgow.

Ces derniers ont en effet créé un supercondensateur flexible capable de remplacer par de la sueur l'électrolyte conventionnellement utilisé sur une batterie. De fait, le dispositif peut fonctionner avec à peine 20 microlitres du liquide organique. En même temps, il peut résister à 4000 cycles d'utilisation, assez pour survivre dans des conditions normales.

batterie pour objets connectés fonctionnant avec la sueur

Comment peut-on faire tourner des objets connectés avec la sueur ?

L'invention se constitue d'un tissu en polyester cellulose enveloppé d'une fine couche de polymère. Les scientifiques ont opté pour le polyester cellulose pour sa grande capacité d'absorption. Pour sa part, le polymère est à la fois flexible, hautement conducteur et écofriendly, idéal donc pour servir d'électrode au supercondensateur.

Lors des tests d'efficacité du dispositif, les chercheurs ont demandé à des volontaires de courir tout en portant sur eux une version de 2 x 2 cm de l'invention. Résultats : les coureurs ont produit assez de sueur pour générer 10 mW d'électricité, insuffisant pour des objets connectés normaux, mais assez pour faire fonctionner quelques LED. Ces dernières sont restées allumées jusqu'à ce que les cobayes s'arrêtent.

schéma de la batterie pour objets connectés fonctionnant avec la sueur

Une solution plus écologique pour un monde électronique

Selon le professeur Ravinder Dahiya qui a mené l'étude, cette solution innovante constitue une alternative plus durable aux batteries actuelles. Pour rappel, ces dernières sont désormais faciles et pas chères à produire. Cependant, elles sont faites dans des matériaux peu respectueux de l'environnement. De plus, elles sont potentiellement toxiques pour l'homme.

À l'heure où les bracelets et autres gadgets 2.0 se multiplient, développer des moyens d'alimentation plus responsables devient nécessaire. En plus des petits objets connectés, la sueur pourrait aussi s'avérer intéressante pour des appareils plus grands comme les vélos électriques. Ainsi, cette piste s'avèrent réellement intéressante.

En tout cas, cette recherche rejoint un mouvement plus global pour réduire l'empreinte écologique du secteur de l'électronique. De plus, il ne faut pas oublier que certains appareils participent déjà à la préservation de la planète. Parmi ceux-ci, on peut citer les thermostats connectés. Aussi, chacun de nous peut déjà contribuer à sa hauteur en attendant cette solution futuriste.

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