Le drone IT180, contrairement au modèle civil, n'est pas là pour filmer un terrain. Il n'a qu'un seul but, traquer et débusquer les pilotes de drones !
Riposte
Après le survol des centrales nucléaires françaises et de la ville de paris par des drones indépendants, de nombreux reproches avaient été faits concernant la sécurité des citoyens, puisque rien n'était prévu pour lutter contre les drones. Ces derniers avaient pu survoler en toute quiétude des sites sensibles, plusieurs jours de suite. Le groupe ECA (Études et Constructions Aéronautiques) un groupe français de construction de systèmes robotisés en milieu hostile, a peut-être la solution: l'IT180, un drone chasseur de pilote, qui intéresse fortement l'armée Française, en quête d'une arme anti-drone efficace.
L'IT 180 est encore en cours de test par les institutions de l'état, et sera chargé de rétablir le contrôle aérien et des villes et sites top secret du gouvernement, bafoué par les incursions de drones, qui n'ont d'ailleurs mené à aucune arrestation, preuve de l'inefficacité du dispositif actuel de sécurité. Le design de l'IT180 est repris des drones faits par la start-up INFOTRON, rachetée en 2014 par ECA (voir vidéo de démonstration d'un drone INFOTRON au-dessus). Son nom complet est IT180-5 EL.
L'IT 180 ne va pas s'attaquer directement aux drones à coups de missiles, mais va capter le signal émis par le propriétaire, et n'aura donc qu'à remonter la source pour voler jusqu'au pilote coupable, bien plus rapidement qu'une équipe d'humains en voiture ou en moto… et bien plus discrètement (40 décibels à 100 mètres d'altitude). L'IT180 pourra compter sur de puissants appareils photos et capteurs, afin de prendre des clichés du pilote, qui aideront la justice à le retrouver.
Des drones déjà en test
Selon un porte-parole du groupe ECA, il ne faudrait qu'une petite minute au drone pour détecter le pilote cible. Il est également applicable à d'autres situations, comme garder l'oeil sur des criminels en fuite sans se lancer dans une course poursuite, surveiller une manifestation massive ou un rassemblement officiel sans devoir déployer trop hommes ou tout simplement, dans les opérations militaires (même si les forces qu'affrontent l'armée française n'utilise pas encore beaucoup de drones…). À vrai dire, il est déjà utilisé par les troupes du génie.
Malheureusement, le drone IT180 est encore pénalisé par une distance d'efficacité de 700 mètres: au-delà, il n'est plus pilotable. Si c'est une distance honorable pour un drone civil, dans le cadre d'un drone de sécurité chargé de traquer un individu caché dans une vaste zone, c'est encore moyen. Cette distance d'efficacité devrait toutefois être rapidement augmentée. Son autonomie ne sera que de 3 minutes.
Des tests du drone ont déjà été effectués, notamment en région parisienne, et l'IT180 aurait déjà donné entière satisfaction. On se demande toutefois si l'arrivée de cet ennemi ne va pas modifier les habitudes des pilotes de drones, avec une sorte de course à l'armement avec des brouilleurs de signal, des contre-mesures… Et également, comment faire dans le cas où le pilote n'est pas identifiable ?
Autant de questions auxquelles, on n'en doute pas, l'État compte bien répondre.
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